Retrouvez dans nos brèves les actualités liées aux laboratoires et aux acteurs du monde des sciences


 

2021-09-03 
Transgene participe à un nouveau consortium de recherche contre le cancer

Ce Consortium International de Recherche vise à mettre en place un processus reproductible de séquençage de cellule unique afin de mieux comprendre les mécanismes de persistance des traitements dans les tumeurs.

Strasbourg (France) et Utrecht (Pays-Bas), le 1er septembre 2021, 17 h 45 – Transgene (Euronext Paris : TNG), une société de biotechnologie qui conçoit et développe des immunothérapies du cancer reposant sur des vecteurs viraux, annonce sa participation au lancement de PERSIST-SEQ, un nouveau consortium international composé de pionniers universitaires et industriels dans le domaine de la recherche sur le cancer.

Ce programme de recherche collaboratif vise à fournir à la communauté de recherche en cancérologie un processus de référence pour le séquençage de cellule unique. Pour cela, le consortium ambitionne de développer et valider de bonnes pratiques, ainsi que générer et analyser des données de haute qualité. Le projet a pour objectif de doter la communauté scientifique de moyens de décrypter les mécanismes de résistance aux traitements et de développer des stratégies thérapeutiques plus adaptées pour mieux traiter le cancer et prévenir les résistances aux traitements. PERSIST-SEQ est un partenariat public-privé de cinq ans, financé par l’Innovative Medicine Initiative (IMI) et dirigé par l’Oncode Institute et AstraZeneca.

Le cancer emporte 9,6 millions de victimes chaque année, dont 90 % sont dus à une rechute incurable de la maladie survenant après un traitement initialement efficace. Cette résistance aux traitements est l’une des principales causes de décès par cancer et est cliniquement difficile à prévoir, à prévenir ou à traiter. Bien que ce phénomène ait fait l’objet d’études approfondies au cours des dernières décennies, il n’existe pas de compréhension globale de ses mécanismes sous-jacents, ni de la manière dont ils diffèrent selon les types de cancer ou de thérapies. Une meilleure compréhension de ces mécanismes pourrait contribuer à une meilleure stratification des patients, au développement de stratégies médicamenteuses efficaces ciblant les mécanismes de résistance ainsi qu’à l’amélioration des stratégies thérapeutiques du cancer. De plus, la résistance aux traitements est un défi industriel majeur car elle entraîne l’échec du processus de découverte et de développement des médicaments. La résistance thérapeutique est largement imprévisible et difficile à modéliser. Par conséquent, de meilleurs outils sont nécessaires pour identifier ou prédire les mécanismes de résistance. Ces outils permettraient, à leur tour, de réduire considérablement les coûts et les risques associés au développement de médicaments contre le cancer.

Communiqué en PDF


Partager cette brève :